quarta-feira, 25 de abril de 2012

Mein Kampf volta a ser editado

El ‘Mein Kampf’ vuelve a Alemania

El Estado de Baviera, que tiene los derechos de la obra de Hitler, reedita el libro por primera vez desde la Segunda Guerra Mundial

Una copia del Mein Kampf. / CARL DE SOUZA (AFP)
El principio es tratar de orientar lo que ya es imparable: el gobierno de Baviera editará a partir de 2015 dos nuevas versiones comentadas de Mi lucha, la autobiografía del dictador nazi Adolf Hitler. El land perderá en 2016 los derechos de autor sobre el panfleto propagandístico, que fue un gran superventas en los años veinte y treinta y convirtió a su autor en millonario antes de 1933, cuando accedió a la Cancillería e instauró su dictadura nacionalsocialista. Baviera tiene los derechos de la obra desde el final de la II Guerra Mundial. Hasta ahora había impedido que se reimprimiera en Alemania.
Para cuando caduquen sus derechos sobre el libro, el ministro regional de Hacienda Markus Söder propone las nuevas ediciones comentadas como una manera de “desmitificar” la obra. Una de las ediciones se dirigirá al público juvenil, mientras que la otra versión se apoyará en textos de historiadores de alto nivel. Habrá ediciones en inglés e incluso un audiolibro. Se trata de ofrecer una alternativa a la distribución meramente comercial del libro propagandístico que el sangriento dictador empezó a escribir en la cárcel de Landsberg, donde lo encerraron tras su intentona golpista de 1923.
Pese a la prohibición dictada por Baviera, diversas ediciones piratas se venden como rosquillas en Oriente Próximo. En Israel se edita tanto en inglés como en hebreo. Desde que se generalizó el uso de Internet es muy sencillo acceder a ediciones electrónicas del texto en su versión original.
Se trata de un farragoso compendio de la ideología que vertebró el régimen nazi entre 1933 y 1945, aderezada con estampas autobiográficas del cabo de Infantería retirado y pintor fracasado Hitler. Cuando llegó al poder en 1933, los alemanes empezaron a regalarse el libro unos a otros en las bodas, confirmaciones o comuniones. Se vendieron más de diez millones de ejemplares hasta 1944. Una vez perdida la guerra y con Alemania arrasada y ocupada por el enemigo, Mi lucha perdió mucho predicamento. Una sentencia de 1979 dictaminó que es legal la venta y la posesión de la obra. Editarla no, porque es propiedad de Baviera. El Estado libre obtuvo los derechos de autor porque Hitler mantuvo oficialmente su residencia en el número 16 de la Prinzregentenplatz de Munich hasta su suicidio en el búnker de la Cancillería berlinesa en 1945.
Uno de los ejes principales de la obra es el antisemitismo, verdadera piedra angular de la ideología nazi. Hitler escribe que los judíos querían dominar el mundo y anuncia las leyes racistas que su régimen iba a dictar años después. Mi lucha, escrita en los años veinte del siglo pasado, contiene una justificación ideológica para el asesinato sistemático de seis millones de judíos europeos que los alemanes perpetrarían en los últimos años de la Guerra. Además de eso, Hitler propone la “lucha de razas” como alternativa a la “lucha de clases” descrita por el filósofo alemán Karl Marx. También ataca los postulados políticos liberales, demócratas o federalistas, así como en general las libertades civiles y la separación de poderes. También defiende el militarismo y el rearme alemán y esboza la política exterior agresiva que desembocaría en la devastadora II Guerra Mundial. Es un programa político antagónico a la Ilustración y un verdadero muermo estilístico. La primera edición española se publicó en 1935, un año antes de la Guerra Civil.
El pasado enero, un editor inglés anunció la publicación de pasajes del libro, pero un tribunal alemán le dio la razón a Baviera y prohibió que saliera. Ahora, las autoridades quieren que las futuras ediciones sirvan para “que se entienda la catástrofe mundial en la que desembocó esta forma de pensar”.

sexta-feira, 20 de abril de 2012

A AIDS arrasa e dezima a Áfrical do Sul



La jeunesse sud-africaine face aux violences sexuelles

Comment expliquer la relative indifférence qui entoure le nombre effroyable de viols commis dans un pays comme l’Afrique du Sud ? Par quels détours de l’imagination des adolescents confrontés à la ravageuse épidémie de sida parviennent-ils à se convaincre qu’un rapport sexuel imposé est « normal » ? Pour changer les mentalités, il faudra plus, en tout cas, que les atermoiements et les incohérences des autorités.
À 23 ans, Mlle Sindiswe Mbandiwa a déjà subi plusieurs abus sexuels ; elle a notamment été violée par son propre grand-père. Désormais séropositive, elle partage le destin de 40 % des personnes survivant à un viol, la quasi-totalité d’entre elles ne parvenant pas à obtenir le traitement préventif promis par le gouvernement sud-africain.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida s’accordent à dire que la violence sexuelle est un facteur prédominant de la propagation du sida en Afrique subsaharienne. La plupart des femmes ne sont pas en mesure de négocier des rapports protégés, et cela se lit clairement dans les statistiques publiées fin mars 2004 par l’envoyé spécial des Nations unies pour l’Afrique, M. Stephen Lewis, de retour du Swaziland : « La prévalence du VIH parmi les femmes qui fréquentent les centres de soins périnataux était, en 1992, de 3,9 % ; en 1994, de 16,1 % ; en 1996, de 26 % ; en 1998, de 31,6 % ; en 2000, de 34,2 % ; en 2002, de 38,6 %... C’est un saut de presque 900 % en une décennie ; 87 % des femmes infectées ont moins de 30 ans ; 67 %, moins de 25 ans. » Au Swaziland, à cause du sida, l’espérance de vie est désormais tombée à 37 ans. En Afrique du Sud, elle est de 49 ans.
L’histoire de Sindiswe est tristement banale. Rape Crisis, une association basée au Cap (1), estime que le nombre réel de viols est vingt fois plus élevé que les cinquante-deux mille cas annuels officiellement recensés. Or, le 17 avril 2002, le gouvernement avait assuré que toutes les personnes survivant à un viol auraient désormais accès à un traitement antiviral préventif, afin de limiter le risque d’infection par le VIH . Un an après cette promesse, le gouvernement rayait de son projet de loi une clause qui l’aurait contraint à proposer systématiquement cette prophylaxie après un viol, ainsi que des contraceptifs et des médicaments contre différentes maladies sexuellement transmissibles, sans oublier un conseil thérapeutique et psychologique. Il conservait en revanche la clause qui permet au violeur de bénéficier d’un traitement médical complet, incluant frais d’hôpital privé, médicaments antisida, réhabilitation et soin de sa dépendance éventuelle à l’alcool ou à des drogues. Plus de trois ans après, aucune justification n’a encore été donnée à cette décision.
Le viol n’est pas la seule menace qui plane sur les femmes. Le Conseil pour la recherche en sciences humaines a fait état, en juillet 2004, des données selon lesquelles, chaque jour, quatre femmes succombent sous les coups donnés par leur compagnon.
L’enfance de Sindiswe a également été marquée par l’instabilité politique. Les combats entre les groupes qui se disputaient la direction de la lutte contre l’apartheid, dans les années 1980, ont conduit à la dislocation de sa famille, la laissant abandonnée à elle-même. Comme beaucoup d’enfants violés, elle eut par la suite une sexualité désordonnée. A l’école, si elle cherchait souvent des partenaires, elle eut aussi à subir quelques relations sexuelles imposées par la force.
On observe chez les jeunes une curieuse ambivalence à propos du viol. Selon une enquête récente – auprès de trois cent mille enfants et adolescents de 10 à 19 ans, dans mille quatre cent dix-huit écoles et lycées du pays – menée par le groupe de recherche Community Information Empowerment and Transparency (CIET), le fait de violer « quelqu’un qu’on connaît » n’est pas assimilé à une violence sexuelle – ni d’ailleurs les « attouchements non consentis ». Et plus d’un quart des jeunes interrogés affirment que « les filles aiment être violées » 
Toujours selon la même étude, la manière dont les adolescents envisagent la violence sexuelle et le risque de contamination par le VIH est « compatible avec l’acceptation de la coercition sexuelle et des attitudes d’“adaptation” nécessaires à la survie dans une société violente ». De fait, 11 % des garçons et 4 % des filles reconnaissent avoir imposé des rapports sexuels à quelqu’un. Les deux tiers des garçons et près des trois quarts des filles déclarent avoir déjà subi des rapports sexuels imposés.
En outre, les enfants violés croient plus que d’autres qu’un rapport sexuel avec une fille vierge pourrait guérir du VIH ou du sida – croyance qui n’est pas sans rapport avec le nombre important de viols de très jeunes enfants, y compris de bébés. Ainsi, au Cap, l’hôpital pour enfants de la Croix-Rouge, après neuf ans de recherches, estimait, en décembre 2002, que la tranche d’âge la plus représentée chez les enfants admis après une agression sexuelle était celle des 3 ans. C’est à cet âge que Sindiswe fut violée pour la première fois, par la personne qui s’occupait d’elle durant le séjour à l’hôpital de sa mère malade.
Rien d’étonnant si les viols collectifs sont fréquents. Ils représenteraient 75 % des agressions sexuelles, d’après les estimations de la clinique spécialisée de l’hôpital Groote Schuur, au Cap. Une étude effectuée par le docteur Adrienne Wulfsohn à la clinique Sunninghill de Johannesburg évalue ce type d’agression à 60 % sur plus de mille cas traités.
De nombreuses recherches soulignent que les auteurs de ces viols collectifs ne tirent pas leur plaisir de l’acte sexuel en soi, mais du fait de se voir les uns les autres. Une attitude qui pourrait être liée aux sociétés ayant connu de graves conflits. Rien, en tout cas, d’une spécificité sud-africaine : sur la liste de discussion de l’OMS consacrée aux violences sexuelles, Luke Bearup – qui travaille pour l’association Gender and Development for Cambodia (GAD/C) – écrivait, en juillet 2004 : « Il y a au Cambodge un problème lié au caractère normatif de la participation aux viols en réunion des jeunes citadins issus des classes moyennes et aisées (souvent des lycéens ou des étudiants). [Ils] ne voient pas, ou à peine, ce qu’ils font de mal ; ils n’ont pas de réticences à évoquer leur participation. (...) Pour eux, la masculinité se confond avec la fréquence de l’activité sexuelle. Ils se prennent une fille, l’emmènent dans une pension, ensuite leurs amis les rejoignent (ou sortent de leur cachette), et ensemble ils violent la fille. » Cette conduite est similaire à celle qu’on appelle, en Afrique du Sud, le jack-rolling, où une femme ayant refusé les avances d’un homme se voit « punie » par le viol collectif qu’il lui inflige avec ses amis.
De l’avis même des garçons, observe Luke Bearup à propos du Cambodge, « la sexualité de groupe tisse entre eux des liens étroits ; ensemble, ils affirment leur masculinité. (...) Ne pas s’y associer, c’est courir le risque de perdre la face et d’être rejeté ». Et il ajoute, dans une remarque qui pourrait s’appliquer à l’Afrique du Sud, que « les individus impliqués pensent généralement pouvoir agir en toute impunité, du fait de leur position sociale. Leurs victimes leur apparaissent comme des êtres sous-humains, autrement dit des proies désignées ».
On constate, en Afrique du Sud, un accroissement du nombre d’enfants violant d’autres enfants ; 24 % des agresseurs sexuels suivis à la clinique Teddy Bear de Johannesburg ont entre 7 et 14 ans – et, malgré cela, rien n’est fait dans les écoles pour prendre en charge les enfants violés, ou violeurs. Il est vrai que les services psychologiques ont été réduits...
De tous les crimes et délits à l’échelle de la planète, l’agression sexuelle est non seulement celui qui augmente le plus rapidement, mais aussi celui pour lequel les auteurs risquent le moins d’être poursuivis. Selon Mme Thoko Majokweni, responsable du service des agressions sexuelles rattaché au bureau du procureur, les viols représentent la moitié des cas jugés par les tribunaux sud-africains – la proportion atteint 60 % dans les villes de Durban et de Mdantsane, au bord de l’océan Indien. En revanche, le taux de condamnation pour viol plafonne, selon les chiffres officiels, à 7 % – un peu mieux qu’au Royaume-Uni (5 %).
La traite des femmes et des enfants rapporte plus que le trafic de drogue. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu’elle fait annuellement plus d’un million de victimes. La Biélorussie « exporterait » dix mille femmes et filles chaque année, tandis que la démocratique Allemagne en « importerait » cinquante mille.

Des comportements bien ancrés

Ces dernières années, en Afrique du Sud, se sont créés des groupes masculins de réflexion sur ces questions. Il n’est pas rare d’y entendre avouer un viol. A la fin d’une conférence sur la masculinité, en janvier 2005, un participant a raconté comment, dans sa jeunesse, il sortait en bande pour boire et violer des filles ; une fois marié, il avait continué en forçant sa femme. Et, disait-il, il venait seulement de réaliser ce que ce comportement avait de ravageur, et s’efforçait d’y remédier.
Au Cambodge, Luke Bearup identifie un des facteurs aggravants de la violence masculine dans « les conséquences sur la deuxième génération du traumatisme infligé aux Cambodgiens par le régime khmer rouge, et les problèmes dus à la persistance de la pauvreté et à la faiblesse du pouvoir. (...) On peut soutenir que de nombreux parents ont été si traumatisés par le régime khmer rouge qu’ils n’ont plus la capacité de s’engager dans une relation affective avec leurs enfants. Cela peut expliquer qu’il y ait autant de jeunes gens incapables de s’identifier aux autres ».
M. Sgidi Sibeko, qui coordonne le groupe sud-africain Men as Partners, s’interroge, lui aussi, sur cet échec des adultes. Des hommes de sa famille qui auraient été des modèles ? « Je n’en vois aucun. J’ai pensé à mon père, à mon oncle, aux autres hommes de mon entourage, et j’ai été soufflé de constater qu’aucun d’eux ne pouvait constituer un modèle positif. Leur seule image était celle de personnes violentes. »
Que ce soit au Cambodge ou en Afrique du Sud, les années de conflit sous des régimes sans pitié pour leur peuple ont gravement entamé le sentiment d’estime de soi. Les énormes difficultés quotidiennes, les humiliations incessantes perpétrées au nom de l’Etat ont brisé quantité de familles ; quand les parents doivent sans arrêt penser à la survie, l’éducation des enfants devient un luxe inabordable. Des générations de jeunes ont donc grandi toutes seules, sans guides, sans modèles et sans fierté personnelle. L’absence de cette dernière conduit beaucoup de gens à se laisser aller à des conduites plus risquées (ce qui explique en partie la prévalence du VIH). Et, pour peu que leur échec réitéré à trouver un emploi ternisse encore leur image d’eux-mêmes, ils auront moins de scrupules à s’en prendre physiquement aux autres. D’après les données fournies en 2004 par le Conseil sud-africain de la recherche en sciences humaines, 57 % des Sud-Africains vivent dans la pauvreté, et le taux de chômage officiel s’élève à 40 %.
Mais le viol n’est pas le seul fait des pauvres : plus que tout autre crime, il ignore les barrières socio-économiques. Néanmoins, un point commun rassemble tous les violeurs : ils ont une piètre image d’eux-mêmes.
Le gouvernement a réussi à réduire toutes les formes de délinquance à l’exception du viol, et le sida remplit les cimetières : cette année, la ville de Johannesburg prévoit d’en construire quatre nouveaux. En juillet 2005, le gouvernement a annoncé que le pays comptait 6,59 millions de personnes infectées (parmi une population de 42 millions d’habitants) ; moins de 60 000 peuvent reculer l’échéance mortelle du sida grâce à la trithérapie. L’entreprise de dénégation menée par le président Thabo Mbeki n’en est pas moins virulente. Un rapport publié fin janvier par le Conseil de la recherche médicale d’Afrique du Sud révélait que les statistiques gouvernementales sous-estimaient de plus de 300 % la mortalité provoquée par le sida. A titre d’exemple, en 2001, plus de 74 % des enfants décédés avant l’âge de 5 ans ont succombé à une infection banale, dite « opportuniste », mais les documents officiels ramènent ce chiffre à 25 %. Une étude réalisée en 2003 par Onusida soulignait qu’en Afrique du Sud la contamination par le VIH touche deux fois et demie plus de jeunes femmes que d’hommes.
On admet de manière générale que les femmes et les enfants sont plus exposés au virus du sida, trop souvent transmis lors de rapports sexuels imposés par la force. Le problème rencontré par Mme Nozipho Mtimkuku, conseillère antisida dans la province du Nord-Ouest, illustre les difficultés qui se posent concrètement.
Au cours de l’année passée, son propre frère, un homme de 28 ans, a mis quatre femmes enceintes ; lorsqu’elle essaie d’aborder avec ce dernier la question de la protection au moment des rapports, il l’envoie au diable. « Comment l’encourager à pratiquer le safe sex et à mieux traiter les femmes ? », demande-t-elle lors d’une réunion à laquelle assistent d’autres conseillers antisida et une foule de jeunes gens. Tous semblent pris au dépourvu. « Qu’il crève ! », lance un garçon pour régler la question. « Elle pourrait en parler à ses parents et leur dire de lui en parler à lui », suggère quelqu’un d’autre. « D’accord, mais si son père répond que les hommes sont comme ça et qu’on ne va pas les changer, qu’il a raison d’engrosser ses chèvres ? », demande une troisième personne. Dans la salle, beaucoup approuvent, certains se frottent les tempes. Comment fait-on changer les comportements ?
A des centaines de kilomètres de là vit Mme Stella Sigcau, la reine du « royaume » de l’Amapondo, une souveraine à laquelle M. Nelson Mandela lui-même rend hommage. Cette femme élégante d’ascendance swazie prend à cœur les intérêts du peuple de son mari, les Xhosa, et les graves problèmes de santé dont ils souffrent, à commencer par le taux très élevé de contamination par le VIH. « Il y a une femme qui travaille dans ma maison, nous confie- t-elle. L’enseignant du village l’a mise enceinte. Chez nous, les enseignants sont des gens respectés. Quand il est mort du sida, on s’est aperçus que huit femmes en tout étaient enceintes de lui : elles tombent malades, comme les enfants qu’elles ont mis au monde. Seize personnes en tout vont mourir parce qu’il ne savait pas qu’il aurait dû se conduire autrement », conclut la reine en hochant la tête.
La violence sexuelle est devenue si « normale », les violeurs et autres agresseurs ont tellement bonne conscience qu’il est extrêmement difficile – et d’autant plus important – de combattre ces attitudes. Il est trop aisé de dénoncer les viols commis en temps de guerre et d’oublier que la majorité des agressions sexuelles est perpétrée quotidiennement dans des sociétés qui, pour la plupart, vivent en paix. Trop facile aussi de se focaliser sur les cas extrêmes, comme ces fanatiques qui violent des lesbiennes pour les « guérir », car cela permet d’oublier le nombre ahurissant de pères de famille qui violent leurs propres enfants...
En 2003, la ville de New York a réussi à faire baisser de 10 % tous les types de crimes et délits – sauf les viols, qui ont augmenté de 6 %. La lutte contre la violence sexuelle n’a rien d’une entreprise romantique visant à résoudre les problèmes des pays étrangers : il faut avoir le courage d’aller regarder dans sa poubelle, d’en sortir les cochonneries qui s’y trouvent et de s’en débarrasser.
lene Smithson

segunda-feira, 16 de abril de 2012

Saladas


Alubias a la vinagreta


publicado por El Corte Inglés
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Tiempo: De 40 a 60 min
Dificultad: Baja
Categoría: Legumbres
Número de Comensales: 4
Alto en calcio, bajo en grasas, bajo en colesterol, rico en fibra, 497 kcal/persona.

Ingredientes

150 g de alubias blancas cocidas 1 pimiento rojo 75 g de chorizo 75 g de recula 2 huevos duros1 cebolleta sal gorda. Vinagreta: 1 cucharadita de vinagre balsámico 5 cucharadas de aceite de oliva una pizca de azúcar sal y pimienta molida.

Elaboración

Lavar el pimiento, ponerlo en la bandeja del horno, espolvorear con sal gorda y asar durante 35 minutos a 180 ºC. Retirarlo, envolver la bandeja en papel de aluminio y dejar enfriar Cortar el chorizo en rodajas y sofreírlas en una sartén sin aceite durante unos minutos. Pelar los huevos duros y picarlos. Lavar la cebolleta y picar la parte blanca. Pelar el pimiento asado y cortarlo en tiras finas. Poner en un bol las alubias, la cebolleta, el pimiento y el huevo picado. 
Mezclar los ingredientes de la vinagreta y aliñar con ellas las alubias. En el momento de servir, añadir la rúcula y el chorizo.
 
 
Un consejo: antes de cocer las alubias ponlas a remojo dos o tres horas para que se hidraten de nuevo. Escúrrelas y pasa a una cacerola, cubre con agua. La cocción de las judías debe hacerse a fuego lento para que no se les rompa la piel. Si durante el proceso hubiese que añadir más agua, ésta debe ser fría. El hervor se romperá y quedarán más tiernas. No las sazones con sal hasta el final. Otra opción es comprar las alubias ya cocidas y envasadas. Harás la receta en tiempo récord.

Câmbios linguísticos

Língua em transformação

10/09/2007 | Enviar | Imprimir | Comentários: 1 | A A A
Voltou a ser discutido o acordo ortográfico que deve unificar a escrita do português nos países que o adotam como língua oficial.
No Brasil, a reforma do português deve se defrontar com um desafio inédito. Além das mudanças formais propostas no acordo, a língua já vem passando por uma grande transformação. Além das mudanças naturais do idioma, a Internet vem colaborando fortemente para isso.

Salada russa

Língua portuguesa

Salada de letras

8/04/2008 | Enviar | Imprimir | Comentários: 29 | A A A
Reconhecida como a terceira língua mais falada no ocidente, atrás apenas do inglês e do espanhol, o português ainda luta para ver suas duas ortografias oficiais unificadas. Juntar o dicionário usado no Brasil com os de outros sete países, no entanto, não parece ser uma tarefa fácil. Após quase duas décadas da assinatura do Acordo Ortográfico de 1990, em Lisboa, ainda não se sabe quando ele entrará em vigor. Mas, pelo menos, há uma certeza: três nações já ratificaram o documento, o que legitima a sua existência.
A história deste verdadeiro imbroglio teve origem há pouco menos de um século. Em 1911, uma reforma na maneira de escrever em Portugal deixou a ortografia deste país muito distante daquela definida pela pátria tupiniquim. Era o início de uma divisão que ainda tentou ser desfeita algumas vezes durante o século passado. Todas sem sucesso.
"A conversa (sobre um acordo comum) começou em 1945, mas o Congresso brasileiro não o ratificou. Em 1971, novo acordo entre Brasil e Portugal aproximou um pouco mais a ortografia dos dois países, suprimindo-se os acentos gráficos responsáveis por 70% das divergências entre as ortografias oficiais", conta Hélio Consolaro, editor do site Por Trás das Letras. Apenas no primeiro ano da década de 90 foi assinado, enfim, um consenso que pode colocar um ponto final nas disputas entre os vocabulários escritos na metrópole e em suas antigas colônias. Ele foi elaborado pelas Academias Brasileira de Letras e de Ciências de Lisboa.
Na ocasião, os mandatários de Angola, Brasil, Cabo Verde, Guiné-Bissau, Moçambique, Portugal e São Tomé e Príncipe se reuniram na capital do representante europeu para colocar seus nomes no documento que unificaria, a partir de 1994, todos os dicionários. Para que o tão sonhado acordo entrasse em vigor no dia declarado, era preciso apenas que todos o ratificassem — o que não aconteceu. Depois de muitas idas e vindas, o "Segundo Protocolo Modificativo ao Acordo Ortográfico" foi aprovado há exatos quatro anos. As atualizações foram significativas. Além da adesão do Timor Leste, passava a ser obrigatória apenas a confirmação de três países para tornar o texto legítimo, algo verificado em novembro de 2006.
Foi nesta data que o pequeno país São Tomé e Príncipe transformou o protocolo em tratado, já que Brasil e Cabo Verde haviam aceitado as novas determinações anteriormente. Ainda assim, era temerário colocar as mudanças em prática sem o consenso de Portugal, que estava em dúvida sobre sua posição. A indecisão parece ter se dissolvido no último dia 6 de março, quando o governo lusitano ratificou o acordo. Mas nada está definido. O parlamento ainda precisa aprovar a nova lei, fato que pode demorar longos meses.
Troca-troca
Ao largo das incertezas em relação a dificuldade de implantação do documento, as suas mudanças já estão definidas há muito tempo. O alfabeto brasileiro, por exemplo, passará a ter 26 letras com o acréscimo do K, Y e W, mas o vocabulário só será afetado em 0,45%. Pouco se comparado aos 1,6% da antiga metrópole. Embora as alterações sejam pequenas, o processo de aclimatação às novas normas não deverá ser simples. "O Brasil já não é mais um país de analfabetos. Fazer mudanças em países africanos é fácil, pois neles são poucas as pessoas alfabetizadas. No Brasil e em Portugal, o custo é grande para quase nada", assegura o editor de Por Trás das Letras.
A dificuldade pode diminuir com algumas dicas fundamentais. No Brasil, as paroxítonas terminadas em "o" duplo, por exemplo, perdem o seu acento circunflexo. Isso significa que palavras como "enjoo" ou "voo" serão escritas assim, sem qualquer sinal extra. O mesmo acontece na terceira pessoa do plural do presente do indicativo ou do subjuntivo dos verbos "crer", "dar", "ler", "ver" e seus decorrentes. Confuso? Na verdade, é bem simples: o circunflexo também cai em "creem", "deem" e companhia.
Outra alteração significativa, além do notório desaparecimento do trema, fica por conta do uso do hífen. No futuro, quando a segunda palavra começar com as letras "s" ou "r" e houver duplicação, é o fim do pequeno traço. Um exemplo é "antirreligioso" ou "antissemita". A separação entre dois elementos também some quando o prefixo terminar com uma vogal e o sufixo iniciar com outra, como em "extraescolar". A regra, é claro, tem suas exceções: caso a primeira palavra termine com "r", como "hiper", o hífen permanece. É o caso de "hiper-requintado".
Ainda em terras nacionais, o acento agudo vai sumir nos ditongos abertos "ei" e "oi" de palavras paroxítonas, como "heroica" e "assembleia". Já os nossos co-irmãos lusitanos deverão escrever "úmidos", ao invés de "humidos", e retirar todas as letras "c" e "p" em palavras nas quais não sejam pronunciadas. Ou seja: colocar no papel "adopção" ou "óptimo" estará absolutamente errado.
Daqui para frente
Em teoria, se tudo correr como o esperado pelos governos, as alterações começam a valer a partir de 1º de janeiro de 2012. "Haverá um prazo de três anos para adaptação às mudanças. Nesse período, as duas normas — a antiga e a nova — poderão ser usadas em vestibulares, concursos públicos e nos livros didáticos", explica Consolaro. O problema é que parece cedo para assegurar o cumprimento de todos os prazos.
João Guilherme Quental, professor de português e literatura da Escola Parque e um dos fundadores da Editora 34, é um dos que não acreditam no sucesso do acordo. Para ele, antes de se concentrar em datas, seria preciso começar a desenvolver o "vocabulário comum", o que ainda não está sendo feito. "A essa altura, acredito que ele acabe sendo unilateralmente posto em prática pelo Brasil, enquanto os demais países o adotarão segundo seus próprios interesses. Em Portugal, por exemplo, parece-me que a oposição é bem grande, o que o torna cada vez mais improvável".
Um dos principais argumentos de defesa do acordo é que o inglês torna-se, cada vez mais, um idioma universal e não tem dois registros internacionais. Seria, portanto, uma maneira de aumentar o número de cidadãos que dominam o português e de facilitar a vida de pessoas que viajam muito ao exterior e têm uma rotina cosmopolita. "A retirada de acentos, cedilha e til aproximaria ainda mais o Brasil da globalização. Essas coisas não existem em teclados de computadores estrangeiros", diz Consolaro. Além disso, as editoras poderão imprimir um maior número de exemplares de uma obra feito por um brasileiro, por exemplo, já que terá mercado em novos países. Esta alternativa poderá tornar os livros mais baratos.
As maiores interessadas no documento firmado há dezoito anos, em princípio, são mesmo as editoras. Afinal, serão elas as responsáveis por criar novos dicionários, livros e reimprimir os antigos na nova linguagem, o que gera boa margem de lucro. Como afirma João Guilherme Quental, entretanto, a economia do país não receberá maior impulso em virtude das mudanças, já que o número de leitores que necessitam de explicações unificadas para entender um texto escrito por um angolano é mínimo. "No momento,o acordo continua sendo levado adiante em grande parte por conta da inércia de nosso mundo acadêmico, da ganância de algumas editoras (que têm bastante a ganhar, obviamente) e do idealismo simplório de alguns lingüistas".
Como se vê, não será simples juntar os anseios e interesses de nações distintas e colocar em um livro para consulta. Mesmo assim, oficialmente, o novo consenso deve ser colocado em prática daqui a pouco mais de três anos — resta apenas saber por quem. Enquanto isso, ainda é tempo de aproveitar a norma atual para escrever "vôo" com acento e saber que não há qualquer erro de digitação.

Azedumes...

@Luciana, ” a nossa lingua ” , não é nossa , é de quem a utiliza . Se falamos todos a mesma lingua , com pequenas diferenças , por que não fazer ajustes ? Assim pode , se quiser , dizer que a ” sua ” lingua , é falada por umas centenas de milhões de pessoas . Os portugueses deixaram o Brasil há 200 anos . Dirá que nunca deviam ter estado aí , concordo . Talvez o Brasil não existisse . Talvez no que é hoje o Brasil , existissem 10 ou 11 Brasis . Não se apoquente , guarde a sua raiva para coisa mais construtivas . Meça a tensão arterial , tome um calmante e verá que se sente melhor . Quem sabe não casa com um português rsrsrs

Unificação da Língua

Acordo ortográfico

O bê-á-bá da unificação gráfica da língua portuguesa

por Fabíola Leoni

18/11/2008 | Enviar | Imprimir | Comentários: 203 | A A A
Vinte e seis letras, não mais 23. O “k”, o “w” e o “y” novamente fazem parte do alfabeto. Trema? Esqueça. Já o hífen aparece com novas particularidades. Apesar de as mudanças causarem um certo estranhamento, apenas 0,43% das palavras do alfabeto do Brasil sofrerá alterações a partir de 2009 com o acordo ortográfico. E o decreto presidencial prevê quatro anos para adaptação.
No dia 14 de novembro, os ministros da Cultura do Brasil, Juca Ferreira, e de Portugal, José Antônio Pinto Ribeiro, se encontraram em Lisboa para a primeira reunião extraordinária entre ministros da Educação e Cultura da Comunidade de Países de Língua Portuguesa (CPLP). O encontro serviu para o avanço de sugestões para a implementação do acordo e para o impulso da teoria à prática. Uma das propostas de Juca Ferreira foi a criação de um portal com conteúdo cultural, onde seriam disponibilizados textos, vídeos e áudios em português unificado. Outro projeto citado foi a possibilidade de criação de uma televisão comum em língua portuguesa, cuja idéia já teria despertado interesse em alguns canais de TV a cabo.
O acordo ortográfico é a unificação gráfica da língua portuguesa no mundo. Dessa forma, todos os países lusófonos terão a mesma ortografia. De acordo com o escritor e presidente da Comissão de Língua Portuguesa do Ministério da Educação (MEC), Godofredo de Oliveira Neto, os sotaques, a sintaxe e as características lexicais são mantidos. Os regionalismos são respeitados, por exemplo, sandália no Nordeste permanece como o termo para designar qualquer tipo de calçado. No Sul, namorar “com” alguém persiste, enquanto que cariocas, por exemplo, continuam namorando alguém. Paragem de ônibus em Portugal continua a ser parada de ônibus no Brasil. E o António português continuará convivendo com o Antônio brasileiro.
“Com o acordo, os países de língua portuguesa terão uma identidade mais forte e a língua portuguesa sai fortalecida. Haverá maior circulação de livros entre os países lusófonos. Com uma tiragem maior, a expectativa é que o livro saia mais barato, o que vai contribuir para a diminuição do analfabetismo”, analisa Godofredo.
A sétima língua mais falada do mundo ainda não conseguiu entrar para o rol das oficiais de órgãos internacionais, como a Organização das Nações Unidas (ONU). Todos os documentos publicados em português têm que ser disponibilizados em duas vias: português do Brasil e português de Portugal. De acordo com Godofredo, apesar de em outras línguas também não existir uma total combinação – como é o caso do inglês falado nos Estados Unidos e na Inglaterra, e do espanhol na Espanha e na Argentina –, essas diferenças são vistas como variações, e não como erros. “A unificação vai reforçar a influência da língua portuguesa na comunidade internacional. A produção científica dos países lusófonos vai poder ser veiculada mais facilmente e criará um bloco mais coeso na política global.”
O presidente Luiz Inácio Lula da Silva assinou, no dia 29 de setembro de 2008, na Academia Brasileira de Letras, o documento de entrada no acordo. Portugal, Cabo Verde e São Tomé e Príncipe são os outros países que também já aderiram à unificação da língua. Faltam, ainda, Angola, Moçambique, Guiné-Bissau e Timor Leste. Godofredo afirma que trâmites internos atrasaram a ratificação do acordo por parte desses países, mas ele acredita que todos assinarão em breve.
O prazo para a adaptação definitiva ao acordo no Brasil expira em dezembro de 2012. Até lá, serão aceitas as duas normas em vestibulares, provas e concursos públicos. Mas, em diário oficial e jornais, assim como demais áreas, janeiro de 2009 é o marco para o início das novidades. Godofredo diz que as escolas já estão ensinando a nova gramática.
Por outro lado, o diretor da Imago Editora, Eduardo Salomão, questiona a nova legislação. Ele acredita que a relação custo-benefício da unificação não é boa. “Os custos para trocas de livros nas editoras podem ser contabilizados. Mas os custos sociais, não. Qual será o preço da adaptação de toda a sociedade brasileira?”, desafia. “Nós vivemos em um país com quase 200 milhões de pessoas e todo mundo terá que se adaptar.”
Salomão afirma que a responsabilidade da nova legislação na internet também não é mensurável. “Desde sites de banco até sites de busca, será que alguém se dará ao trabalho de organizar o banco de dados com o novo acordo ortográfico? Existe um prazo para as editoras, para os jornais. E para os sites?” As editoras terão custos materializados, como revisões e novas produções. “Teremos que fazer tudo de novo. Eventualmente, teremos até que refazer a capa.”
Para Salomão, é provável que a sociedade ainda conviva com as duas regras ortográficas que em um período maior que dois anos. “Como será o vestibular daqui a três anos? Vão tirar ponto se for utilizado um acento em desuso?”
A última proposta de unificação ortográfica da língua portuguesa no mundo veio do Brasil, de acordo com Godofredo de Oliveira Neto. Durante o governo do ex-presidente José Sarney, o projeto foi apresentado por uma comissão coordenada pelo filólogo Antonio Houaiss, em reuniões no Maranhão e em Lisboa.
Em 1990, foi assinado o primeiro acordo, onde foram estabelecidas todas as regras. A Câmara e o Senado aprovaram o acordo internacional em 1995, quando saiu um decreto legislativo, para posterior assinatura pelo Executivo.
Então, vamos às mudanças. As três letras novas do alfabeto são usadas em situações bastante usuais, como na palavra “show” e na unidade de medida “km”. O trema – sinal colocado na letra “u” para sinalizar que deve ser pronunciada – não será mais usado. Agüentar vira aguentar e cinqüenta, cinquenta. No entanto, o sinal permanece em palavras estrangeiras e em suas derivações, como Müller e mülleriano.
A acentuação trará mudanças nos ditongos abertos “éi” e “ói” das palavras paroxítonas. Agora é boia, e não mais bóia; celuloide, e não celulóide; e apoia, e não apóia. E a Coréia como fica? Coreia. No entanto, a regra é válida somente para paroxítonas. As palavras oxítonas continuam acentuadas, como heróis e troféu. O acento também será abolido no “i” e “u” tônicos, quando vierem após um ditongo, como é o caso de feiúra, que passará a ser feiura. Mas, como toda a regra tem sua exceção, o acento continua em oxítonas com o “i” e o “u” em posições finais (tuiuiú, tuiuiús, Piauí).
Abençoo. Enjoo. Zoo. Sim, sem acento, palavras terminadas em “êem” e “ôo(s)”. A diferenciação entre pelo, pêlo, para, pára não existirá mais. Será o certo escrever “Ele para o carro”, sem o acento no primeiro “a” de “para”. Mas o verbo “poder” tem uma especificidade no novo acordo, uma vez que permanece o acento diferencial em pode e pôde – Pretérito Perfeito do Indicativo do verbo poder, na 3ª pessoa do singular. Os verbos “por”, “ter” e “vir” – junto com seus derivados (manter, deter, convir, entre outros) – também são exceções. Continuam “Vou pôr o lápis na mesa.”, “Elas têm duas bonecas.” e “Eles detêm o poder.”. No caso da diferenciação entre forma e fôrma, a escolha é facultativa.
Os verbos “arguir” e “redarguir” não terão mais o acento agudo tônico das formas (tu) arguis, (ele) argui, (eles) arguem. As terminações “guar”, “quar” e “quir” sofrerão variações de pronúncia. “Averiguar” e “enxaguar” estão no conjunto. Se forem pronunciados “a” e “i” tônicos, as formas devem ter acento – enxágua, delínquem. Mas, se tiverem o “u” tônico, não devem ser acentuadas — enxaguo, enxague, delinquem. No Brasil, a pronúncia mais usada é a primeira.
O hífen gera debates. De acordo com críticos, as novas regras do hífen são as mais polêmicas e que exigem maior trabalho da Academia Brasileira de Letras na implementação do acordo ortográfico. Com prefixos – como “aero”, “neo”, “mini”, “pós” e “super” – usa-se sempre o hífen caso a palavra seguinte seja iniciada por “h”. Podem-se ser usados os termos mini-hotel, super-homem e ultra-humano. Exceção: subumano, onde a palavra perde o “h”. No entanto, se o prefixo termina em vogal diferente da vogal em que se inicia o segundo elemento, o hífen é ignorado. Aeroespacial, Antiaéreo, autoescola e coautor serão escritas desta forma a partir de 2009 no Brasil. No caso do prefixo “co”, há aglutinação com a palavra seguinte, como em coobrigar, coordenar e cooperação.
O hífen não é utilizado quando o prefixo termina em vogal e o elemento seguinte começa com consoante diferente de “r” ou “s”, como é o caso de antipedagógico. Já o prefixo “vice” sempre pede o hífen. Mas, se o prefixo termina em vogal e o termo seguinte começar com “r” ou “s”, essas letras sofrem duplicação. Antirracismo, antissocial, neorrealismo. Sim, assim mesmo.
Anti-ibérico, anti-imperialista, micro-ondas e semi-interno passarão pelo corretor ortográfico. Estes termos estão incluídos no caso de o prefixo terminar com uma vogal e o elemento seguinte começar com a mesma letra. O hífen será mantido. A regra será mantida também no caso de o prefixo terminar por consoante, se o segundo elemento começar com a mesma consoante, como será o caso de inter-racional, super-romântico e sub-bibliotecário. Esqueça o hífen nos outros casos.
O prefixo “sub” pede hífen também diante de palavra iniciada por “r”, como em sub-raça e sub-região. Já com “circum” e “pan”, o famoso tracinho será utilizado diante de palavra iniciada por “m”, “n” e vogais.
As regras do hífen têm ainda maior abrangência e outros pequenos detalhes. Se o prefixo terminar com uma consoante e o elemento seguinte começar com vogal, esqueça o traço. Hiperativo e interestadual serão assim mesmo, escritos juntos, “superamigos”. Quando lembrar-se do aquecimento global, não esqueça: superaquecimento.
“Ex”, “sem”, “além”, “aquém”, “recém”, “pós”, “pré” e “pró” são prefixos que ainda pedem hífen. Sem-terra, pré-vestibular e ex-presidente continuam na mesma situação… Assim como os sufixos de origem tupi-guarani, mirim, guaçu e açu (como é o caso de capim-açu). E o traço persiste. Encadeamentos vocabulares formados por duas ou mais palavras: Rio-Niterói. Mas em palavras que perderam a noção de composição o hífen não deve ser usado. Girassol, paraquedista e pontapé ficam desta forma.
Não se esqueça: se você estiver escrevendo e, por acaso, o hífen coincidir com o final da linha, repita-o na linha seguinte. Busca-se sempre a clareza gráfica. De qualquer maneira, a Academia Brasileira de Letras vai publicar o vocabulário ortográfico em fevereiro próximo, obra que fixará definitivamente todas essas mudanças.
Após este resumo, não tenha medo. Além do que lei é lei, e deve ser cumprida. São Tomé e Príncipe aderiram ao acordo em 2006. O Brasil já tinha começado os trâmites internos em 2007, mas aguardou a posição final de Portugal para formalizar sua participação. “O Brasil esperou Portugal porque entendeu que algo que veio para unificar não tinha porque nascer desunido”, observou o presidente da Comissão de Língua Portuguesa do MEC.
O documento assinado por Portugal – que terá 1,42% de mudanças em seu alfabeto – foi um avanço, uma vez que o país era o mais reticente a respeito das novas normas. Os portugueses haviam encarado o acordo como uma imposição dos editores brasileiros. “A idéia de dono da língua não faz sentido. Quem é o dono é o usuário”, conclui Godofredo.
Faça o download do guia prático da Michaelis.

nova ortografia - Os "contras" portugueses

Acordo ortográfico

Portugal e o ‘abrasileiramento’ do português

Por Hugo Souza

27/12/2009 | Enviar | Imprimir | Comentários: 15 | A A A
Na quarta-feira dia 16 de dezembro a ministra portuguesa da Educação, Isabel Alçada, fechou questão a respeito da aplicação nas escolas de Portugal das novas regras da língua portuguesa: não há prazo para que os “miúdos” tenham contato oficial, nas escolas do país, com a reforma na ortografia da “última flor do lácio”. Ao contrário do que estava previsto, o Acordo Ortográfico da Língua Portuguesa não entrará em vigor no sistema lusitano de ensino em 2010, e nada garante que o seja em 2011, 2012 ou 2013. Talvez em 2666, como chegou a ironizar o escritor português Pedro Mexia, aludindo ao título do romance póstumo do chileno Roberto Bolaños – cujos protagonistas, por sinal, são professores de literatura.
O adiamento foi anunciado pela ministra Isabel Alçada poucas semanas depois de sua colega da pasta da Cultura, Gabriela Canavilhas, ter garantido para janeiro a implementação do acordo ortográfico nas escolas portuguesas. A reviravolta toma ares de incongruência quando se observa que Portugal irá adotar no ano que vem novos programas de Língua Portuguesa para o ensino básico. Parece anedota, mas os novos programas para o ensino do idioma não abarcarão a nova ortografia. Foram várias as justificativas para a mudança de rumo, da falta de preparo dos professores de português – e de matemática, história, geografia, etc – até a advertência da ministra da Educação de que “não é preciso ansiedade”, passando pela Associação Portuguesa de Editores e Livreiros dizendo que as mudanças exigem “rigor, tempo e planeamento” – assim mesmo, sem o jota.
A certeza que fica é a de que os portugueses ainda estão reticentes quanto à adoção da unificação ortográfica, que muitos deles enxergam como uma espécie de “abrasileiramento” do idioma de Camões. O acordo acaba com 98% das diferenças existentes entre o português do Brasil e o português de Portugal, mas este percentual pode dar uma ideia errada acerca do alcance da reforma, uma vez que ela afeta apenas 0,43% do vocabulário brasileiro e 1,42% do português. É nesta diferença, entretanto, que reside a desconfiança. Um exemplo: em Portugal, não são poucos os que torcem o nariz para a eliminação das consoantes mudas de palavras como “acção” e “óptimo”.
Tão próximos, tão distantes
Adiamentos, atrasos e impasses têm marcado a história do acordo ortográfico, e ainda que não pareça, esta já é uma longa história. Levando-se em consideração o fato de que o acordo foi assinado em 1990 com previsão para entrar em vigor no dia 1º de janeiro de 1994, até que o adiamento da sua implementação nas escolas portuguesas nem soa tão grave assim. Isto sem contar que em 2007 as autoridades de Portugal chegaram a cogitar pedir um adiamento de dez anos para a entrada em vigor da unificação gráfica do idioma. Mais recentemente, a ratificação cabo-verdiana, por exemplo, estava prevista para maio deste ano, mas só foi acontecer no final de outubro.
E se hoje o trema do nosso teclado só serve para escrever palavras em alemão ou finlandês, por exemplo, é porque em julho de 2004 a Comunidade dos Países de Língua Portuguesa aprovou um protocolo modificativo instituindo que o acordo ortográfico não precisava mais da ratificação de todos os membros da comunidade para entrar em vigor nos países que o aprovassem – como havia sido decidido originalmente –, desde que três nações que têm o Português como idioma oficial o fizessem.
Caso este protocolo modificativo não tivesse sido aprovado, ainda escreveríamos as paroxítonas “ideia”, “europeia” e “assembleia” com acentos agudos nos seus respectivos ditongos abertos. Isso porque Angola e Moçambique ainda não ratificaram o acordo, coisa que Guiné-Bissau só fez no fim de novembro deste ano, quando nós por aqui já dobrávamos esses e erres para compensar o desaparecimento do hífen em muitas locuções. Na verdade, as dificuldades para fazer valer o Acordo Ortográfico da Língua Portuguesa deixam uma outra certeza, além da desconfiança dos portugueses: não seria ele, o acordo, que iria selar o bom entendimento entre países historicamente tão próximos, e ao mesmo tempo tão distantes.
Em nossa opinião
Será uma pena se Portugal rejeitar o Acordo, que lá é visto por muitos como uma vitória de nosso país. A principal razão para o Acordo é permitir que a mesma edição de um livro seja aceita em todos os países, ao contrário do sistema atual em que cada país faz uma edição com a sua ortografia. As novas edições unificadas, muito mais numerosas, poderão trazer uma diminuição substancial nos preços dos livros.

sábado, 14 de abril de 2012

Sem milagres


Entrevista | ANDRÉS TORRES QUIRUGA

“Los teólogos actualizados no creemos en milagros”

Considerado hereje por el Santo Oficio, cree que la censura de su obra no tiene fundamento

Santiago de Compostela 13 ABR 2012 - 22:24 CET96
Andrés Torres Queiruga ha sido censurado por el Santo Oficio. / ÓSCAR CORRAL
El teólogo Andrés Torres Queiruga (Ribeira, A Coruña, 1940) ya estaba avisado. En 2009, la Comisión Episcopal para la Doctrina de la Fe —el antiguo Santo Oficio— había filtrado que iba a condenar la obra del pensador gallego. Tardó tres años, pero lo hizo a conciencia en un documento publicado el pasado 30 de marzo. “Fue una pena que la Conferencia Episcopal diese un paso tan innecesario y sin fundamento objetivo”, declara a este periódico vía correo electrónico. Exige conversar por escrito para que nadie "malinterprete un tema tan delicado".
Pregunta. Entre las críticas que la Conferencia Episcopal dedica a su trabajo, ¿hay alguna que merezca la pena refutar?
Respuesta. Puede parecer orgullo, pero creo que ninguna. Todas esas críticas están hechas sin entrar de verdad en el dinamismo vivo de mi propuesta y se limita a una lectura limitada de mis obras, con mentalidad más bien escolástica. Hermenéuticamente, el documento es un pequeño desastre. Creo que una lectura atenta y perspicaz del texto, con las citas literales de mi obra, constituye la mejor defensa.
P. ¿Qué cree que quieren decir los obispos cuando afirman que usted reduce la fe cristiana "a las categorías de la cultura dominante"?
R. Ese sería el caso si se interpreta "actualizar" como "reducir". Pero una de mis preocupaciones fundamentales es siempre la de un cuidado exquisito en la diferenciación de los planos de pensamiento. Lo indican los títulos de mis obras: repensar los conceptos desde la cultura actual para recuperar la experiencia originaria y fundante.
Los que me acusan deberían salir a la luz del diálogo público”
P. ¿El cristianismo ha perdido esa experiencia originaria y fundante?
R. No se ha perdido. Pero la experiencia solo se tiene como ya siempre interpretada. Mantener la misma interpretación cuando cambia la cultura tiende a hacer incomprensible la experiencia y matar su vitalidad. Por ejemplo, Jesús habló en arameo y desde la cultura bíblica, pero los evangelios los tenemos en griego y desde la cultura helénica. Sin esta reinterpretación, sería ininteligible para aquel mundo y ni siquiera llegaría a nosotros. Pues bien, nosotros vivimos después de la modernidad y si no logramos repensar la experiencia originaria en ese nuevo paradigma cultural, corre el riesgo de no ser verdaderamente comprendida.
P. La jerarquía católica ataca su idea del “pluralismo asimétrico” de religiones. El catolicismo ¿niega la diversidad de religiones?
R. La teología todavía no dispone de categorías adecuadas para enfrentarse al diálogo de religiones, que se presenta con una trascendencia impensable antes de la globalización. Yo intenté buscar alguna categoría y “pluralismo asimétrico”, junto a otras, me parece la más acertada. Tanto la teología actualizada como la realidad viva de muchísimos hombres y mujeres creyentes practica ese diálogo e intenta una nueva y fraterna convivencia.
P. Usted rechaza “los milagros e incluso la resurrección de Jesucristo como milagro susceptible de pruebas empíricas”. ¿Su pensamiento continúa dentro del cristianismo?
El diálogo entre religiones cobra trascendencia con la globalización”
R. Sin duda. Como yo piensan hoy la mayoría de los teólogos actualizados. La crítica bíblica demuestra que de los llamados milagros de los evangelios apenas quedan algunas curaciones. Y la nueva visión del funcionamiento autónomo del mundo, proclamado solemnemente por el Vaticano II, Dios es presencia activa y promueve el mundo desde dentro. Igual que sucede con la existencia de Dios, pedir pruebas empíricas para poder aceptarla es tan absurdo como negarse a admitir la existencia de un sonido si no se demuestra su peso en kilos.
P. Tras la condena episcopal, usted afirmó que “en ninguna otra nación europea con seria tradición teológica” se cuestionaría su obra.
R. No hablo de la jerarquía católica española, sino de un grupo muy concreto y de unos teólogos afines. Aclarado esto, esa afirmación es cierta.
P. ¿Quién forma ese grupo?
R. No quiero entrar en un juego tan oscuro e irresponsable, cuando mi pensamiento ya ha sido suficientemente calumniado. Por espíritu eclesial y honestidad, deberían ser esas personas las que saliesen a la luz del diálogo público, se abriesen a la empatía de la comprensión y buscasen la fuerza de las razones.
P. El catolicismo español ¿permite la libertad individual?
R. Dentro del catolicismo, a pesar de este episodio, hay mucha libertad, más de la que el ambiente creado por las manifestaciones oficiales parece indicar. La vida de los grupos activos en la comunidad eclesial no le tiene miedo a la libertad. Mi ordenador echa humo con mensajes individuales y colectivos que me llegan de todas partes, animados de libertad evangélica.

Santos Centenário


El Santos, antes de un partido ante el Real Madrid, en 1959. De pie, y de izquierda a derecha: Zito, Dalmo, Getulio, Ramiro, Carlos y Pavao. Agachados: Durval, Alvaro, Pagao, Pelé y Pepe.
El Santos cumple hoy 100 años. El mismo día en el que el agua se tragaba al Titanic nació el club que alumbró a uno de los grandes equipos de la historia. El Santos es el equipo que arrasó en la primera mitad de los años 60 con dos Copas Intercontinentales. Es Coutinho, Clodoaldo, Durval y Pepe. El Santos es ahora Neymar. Y, por encima de todos, fue, es y será Pelé, tanto o más que Maradona al Nápoles, Cruyff al Ajax y Di Stéfano al Real Madrid.
Santos es una ciudad portuaria erigida sobre un terreno arenoso que da a algunos de sus edificios una inclinación característica a 70 kilómetros de la gran metrópolis de Sudamérica, São Paulo. El mérito del equipo es haberse convertido en el club representativo del mejor momento del fútbol de un país enganchado a una pelota, y haberlo hecho desde una ciudad de 420.000 habitantes. “El Santos nació para ser campeón en una ciudad pequeña”, explica desde Brasil José Macia, Pepe, compañero de Pelé en la histórica delantera de los 60. “El hecho de que la ciudad sea costera permitió que el club se abriera al mundo”, completa Odir Cunha, periodista y autor de Santos: 100 años de fútbol arte.
Solo tengo buenos recuerdos porque lo ganábamos todo
Coutinho, exjugador del Santos 
El club recogió pronto la admiración de los aficionados, pero tardó algo más en alcanzar el éxito. Todo empezó con la belleza estética del fútbol del ataque de los 100 goles –nombre que se le dio a la delantera de 1927-, que maravilló al país, pero se dejó el campeonato paulista en una derrota (3-2) ante el Palestra Italia en la última jornada del campeonato. Uno de los hermosos perdedores del fútbol y el deporte, mutado en los 60 en aplastante dominador del mundo de fútbol por gracia y obra de un flaco muchacho que cuando llegó al club apenas tenía 15 años. Entonces, la historia del Santos cambió. “Solo tengo buenos recuerdos porque lo ganábamos todo”, confirma Coutinho, El Virrey desde que formara dupla con Pelé.
Pelé celebra un gol con el Santos / AGENCIA ESTADO
La llegada de O Rei en 1955 permitió al Santos recoger una asombrosa cosecha de títulos, a la altura de las vitrinas más lustrosas: seis campeonatos estatales brasileños entre 1961 y 1968, además de 11 paulistas desde 1955 a 1969, dos Copas Libertadores y otras tantas Intercontinentales en 1962 y 1963, ante el Benfica de Eusebio y el Milan de Altafini y Rivera. En el esplendor del Santos está también la semilla de la selección brasileña campeona en 1958, 1962 y 1970, huérfana de títulos y a la sombra de Uruguay hasta la irrupción de una maravillosa generación del equipo paulista. Pelé, Pepe, Zito, Gilmar, Mauro, Mengálvio y Coutinho participaron del segundo campeonato, el conseguido ante Checoslovaquia en el Estadio Nacional de Chile (1962).
Los hinchas se enfadaban cuando un adversario intentaba quitarle el balón a Pelé. Era un dios
Pepe, exjugador del Santos
Tan hermoso era el equipo y tan rutilantes sus estrellas que los tiros dejaron de volar en Kinshasa (República Demócratica del Congo) por unas horas de junio de 1967, solo para que los combatientes pudieran contemplar al Santos y a Pelé. Otras veces, el mundo se pegó por verlos. En Colombia, narra Pepe, el público abucheó al árbitro porque había mandado a Pelé a la caseta: “Empezaron a mover las vallas, los hinchas se volvieron locos… Volvió Pelé, expulsaron al árbitro y el partido lo pitó el asistente. Los hinchas se enfadaban cuando un adversario intentaba quitarle el balón. Era un dios”. Entonces, el Santos mostraba a Pelé como el Real Madrid y el Barcelona pasean ahora a Cristiano Ronaldo y Messi por Asia y Estados Unidos. A cambio de un precio: 8.000 dólares por partido para Pelé, 20.000 para el resto del equipo, según Pepe. “No éramos envidiosos. Era mejor que jugase en nuestro equipo”. Pepe, un extremo de los que tenían un ojo sobre la cal y el otro en la portería contraria recuerda de esa época un tanto a Ramallets, entonces portero del Barça: “La pelota me cayó después de que el portero despejara. La rematé sin que tocara el suelo, por encima de su cabeza”. Anotó 405 goles con el Santos, el segundo máximo goleador de la historia del equipo, solo por detrás de Pelé (1091). “¡A Coutinho y a Pelé les di muchas oportunidades: yo le pegaba con mucha fuerza, el portero rechazaba y ellos marcaban de rebote!”, cuenta con sorna.
De aquel oropel el Santos no conservó nada cuando Pelé se fue al Cosmos de Nueva York para finalizar su carrera. El equipo penó durante casi 30 años hasta que una nueva generación de imberbes con el molde del club, dribladores ligeros, ágiles y con gusto por el fútbol de toque, lo rescató en 2002. El equipo se encomendó a Diego y a Robinho (que tenían 17 y 18 años) y conquistó de nuevo el Campeonato Brasileño. Hoy se agarra a Ganso y a Neymar, “que es como Pelé y que representa no solo al Santos, sino a Brasil entero”, según Robert da Silva, uno de los veteranos en 2002. Es el trono más elevado y la comparación más exigente. Una comparación que, de momento, resiste porque el año anterior ganaron la Libertadores. Pero Neymar, hoy un asunto de estado porque encarna el mejor recuerdo de una estrella, acaba de empezar su historia. Y juega para el Santos, un equipo que ya cuenta con un siglo.

quarta-feira, 11 de abril de 2012

Igrejas atemporais

É possível o Cristianismo sem Igrejas?

O não respeito pela liberdade cristã é fruto de líderes que estão preocupados consigo mesmos

 
José Luís Rodrigues, Padre
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Uma questão complexa. Sobre a qual não encontramos resposta fácil. Se dissermos que não, deparamo-nos com uma vasta maioria que se afastou das igrejas e agora procura viver a sua fé sem qualquer ligação a estruturas eclesiásticas e dizem-se satisfeitos, felizes com a fé que professam desligada de estruturas eclesiásticas. Se dissermos que sim, tornamos inútil uma imensa doutrina sobre as igrejas, que remonta aos Evangelhos, às Epístolas de São Paulo, à vasta e riquíssima doutrina dos Grandes Santos Padres da História do Cristianismo e toda a riquíssima doutrina produzida pelos eminentes teólogos ligados às igrejas cristãs.
Há uma desilusão com as estruturas eclesiásticas. As pessoas não entendem nada de nada das estruturas eclesiásticas e das suas denominações. A nomenclatura e estrutura das igrejas é totalmente anacrónica e as designações que se lhes aplica nada diz às mulheres e homens dos nossos tempos. Quantos são os que sabem o que é o Papa, os Bispos, os Padres (sem falar dos diversos títulos anacrónicos e injustamente atribuídos aos membros da hierarquia), os Concílios, os Sínodos, os Presbitérios, as Congregações, os Movimento e toda a nomenclatura que se apregoa na linguagem das igrejas que só serve para consumo interno? - Sem esquecer todos esses nomes que as igrejas utilizam como se toda a gente soubesse deste vocabulário.
As estruturas estão carregadas de regras ou estatutos rígidos que estão na cabeça dos líderes e quase sempre desconhecidos dos membros que compõem os diversos conjuntos. Por fim, resta o povo simples que é tratado como fiel, a quem é pedido que obedeça e dê esmolas silenciosamente. Nada tem a dizer da escolha dos membros que irão liderar as comunidades. Basta-lhes serem «ovelhas» que se deixam conduzir. 
Outra grande desilusão é com as lideranças eclesiásticas. Esta desilusão acontece, porque as pessoas costumam encontrar igrejas paradoxais, isto é, opostas umas às outras. Em algumas, deparam-se com líderes das igrejas demasiadamente retóricos, carregados de regras absurdas que não levam a lado nenhum. Não cativam ninguém e especialmente os mais jovens. Alie-se a tudo isto a grande desilusão que as pessoas têm com líderes que abusaram de crianças, fizeram roubos e falcatruas além da falta de transparência quanto ao uso dos recursos financeiros, que pertencem a todos e não apenas a alguns privilegiados. Porque são chamados a serem Igreja todos os fiéis apenas em alguns aspectos e noutros não, por exemplo, neste das finanças e do património que ainda é muito vasto nas igrejas?
O principal mal que leva à debandada foi ou é a maldição do inferno e o poder pelo poder. O tempo dos pastores que amaldiçoam já devia ter passado, a humanidade de hoje está mais esclarecida, pensa pela sua própria cabeça e tem consciência do que é a liberdade e a autonomia. E mais se aprende que «O poder é a maior tentação, porque, como disse quem sabe - Henri Kissinger -, ele é o maior afrodisíaco: o gozo de subordinar e dobrar as vontades alheias à sua própria vontade, ao seu domínio. No limite, o desejo de ser Deus, concebido como Omnipotência. De facto, omnipotentes, seríamos imortais, pois mataríamos a morte (Anselmo Borges, DN - 3 de Março de 2012). E como lembrou há dias o cónego Rui Osório, já Santa Catarina de Sena prevenia: os servidores do Papa, umas vezes são "ninho de anjos"; outras, um "covil de víboras". Quem diz do Papa, diz para todo o género de autoridade na Igreja…
Neste esquecimento da fraternidade, principal razão de ser do Cristianismo, radica que os principais responsáveis pela debandada estão dentro das igrejas e não fora como tantas vezes se pensa e apregoa - o Papa Bento XVI já assumiu isso.  
Por fim, a liberdade cristã que se recebe da Páscoa de Jesus Cristo, renova-nos na consciência de que somos mulheres e homens livres para viver no amor. Nada é mais contraditório no discurso e na linguagem das igrejas. O amor só vale se for descarnado e sem implicação concreta. O «amor a Deus» é que é, mas acima das nuvens. Porém, queremos crer que existem os que aprenderam a ser livres e que descobriram que a vida cristã é feita de liberdade em Cristo, e que Cristo é a regra e o padrão para todos; aqueles que aprendem que tudo lhes é lícito, mas nem tudo lhes convêm, e que aceitam submeter-se ao jugo de Cristo apenas, já não conseguem pôr o seu pescoço em cabrestos de homens. Aceitam o jugo de Cristo, não o de homens.
Quando o não respeito pela liberdade cristã não acontece, é fruto de líderes que estão preocupados, não com o bem-estar da igreja, mas consigo mesmos. Crentes maduros em Cristo possuem uma percepção da vida cristã mais elevada e estão cada vez mais a fugir das grandes prisões da fé. Daí que a aversão às igrejas tomou tal rumo que não sabemos onde vai parar. Que Jesus Cristo ressuscitado nos ajude! Boa Páscoa para todos.